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L’image de marque est de manière générale la représentation que se fait le public d’une structure, marque ou institution. Cette perception sera influencée par les produits proposés, le ton emprunté, les valeurs ou encore les engagements choisis. 

Cette image de marque peut être positive ou négative. Sur les réseaux sociaux celle-ci est généralement assurée par le Community Manager en charge de la gestion des contenus qui aura pour missions de maintenir cette image attrayante, divertissante et surtout à connotation positive. 

Les compétences requises pour assurer la gestion d’une telle image de marque sont bien spécifiques, cela suppose de bien connaître le sujet de l’écoresponsabilité et la mise en application d’une communication particulière. 

Afin d’assurer une image de marque écoresponsable solide sur les réseaux sociaux, il est impératif d’appliquer plusieurs méthodes de communication. 

Les axes d’une stratégie social media réussie 

1 – Définir l’image de marque 

Dans un premier temps, il est impératif de définir l’image de marque que l’entreprise souhaite véhiculer et qui sera ensuite intégrée et perçue par les consommateurs : l’offre, la cible, le ton, la charte graphique

Définir les engagements de la marque ainsi que ses valeurs est également un point essentiel :

  • Quelle cause la marque défend ? 
  • Pourquoi ? 
  • Quels moyens sont mis en application pour être en cohérence avec ces engagements ?
  • Quelle est la promesse de la marque ? 

Une fois ces éléments déterminés, la communication social media doit y rester fidèle. 

2 – Adopter une charte graphique constante 

Adopter une charte graphique constante, permet à l’audience de reconnaître aisément l’identité de la marque. La charte graphique doit définir l’ensemble des couleurs et polices qui seront utilisées sur les créations visuelles ainsi que textuelles. 

Les couleurs et les polices utilisées doivent être sélectionnées à l’issue d’une longue réflexion puisqu’elles devront apparaître sur chaque création. À titre d’exemple, une entreprise peut choisir les couleurs de sa charte graphique en fonction de la signification de celles-ci.

Dans le contexte d’une entreprise assurant une image de marque éthique et une production responsable, les couleurs faisant référence à des éléments naturels (le Bleu et le Vert notamment) sont les plus courantes.

Source : https://blog.exaprint.fr/

3 – Identifier les besoins des divers profils 

Afin de conserver un bon taux d’engagements sur les divers profils, il est impératif d’évaluer le besoin de chacun des réseaux sociaux en termes de fréquence de publication de contenus, diversifications et campagnes de communication. 

En effet, tous les réseaux sociaux sur lesquels une structure peut être implantée n’ont pas nécessairement le même taux d’engagement, ni la même pertinence car délaissés par les utilisateurs. Il faut donc déterminer quels réseaux sociaux sont à privilégier en fonction des tendances, de l’engagement et de la pertinence.

En parallèle, il faut évaluer le taux de pollution numérique de la plateforme utilisée. Lorsqu’on souhaite entretenir une image de marque écoresponsable, l’exploitation de certaines plateformes se révèle inappropriée. C’est notamment le cas de Youtube qui est un social media particulièrement énergivore et polluant. 

4 – Être actif et régulier 

Il est primordial d’être actif et régulier dans les contenus publiés sur les réseaux sociaux afin de tenir en haleine l’audience. Il ne faut cependant pas adopter une communication agressive au risque de lasser les abonnés. 

Sur Instagram par exemple, une publication par jour accompagnée de quelques stories semble être un bon compromis, même s’il n’y a pas de véritable mode d’emploi. 

De nombreux guides sur les fréquences de publication sont disponibles sur les moteurs de recherche.

5 – Proposer un contenu adéquat à chaque réseau social

Il est nécessaire de marquer une distinction entre les contenus publiés sur des réseaux sociaux classiques et des contenues diffusés sur des réseaux sociaux professionnels, pour la simple et bonne raison que certains sont des réseaux favorisant des échanges BtoB et d’autres, BtoC. 

Par exemple, un contenu ayant vocation à être partagé sur Instagram sera construit de manière à inciter à l’échange et à faire intervenir l’audience en commentaire. Une publication à destination de LinkedIn, traitant du même sujet, sera plus neutre, avec des termes plus techniques, spécifiques à l’industrie en question. 

De manière générale, il est primordial de retravailler les textes des publications ou articles en fonction de la plateforme sur laquelle ceux-ci vont être partagés.

6 – Varier les types de contenus partagés

Il est primordial de varier les publications partagées sur les réseaux sociaux avec des contenus éditoriaux diversifiés (vidéo, illustration et photo) afin de divertir l’audience et encourager l’engagement

7 – L’audience doit se sentir utile, investie et prise en considération

La communauté doit se sentir entendue et avoir le sentiment de prendre part à l’évolution de la marque au travers d’interactions sur les réseaux sociaux. C’est d’autant plus le cas lorsqu’une marque affiche des engagements éthiques. 

En effet, la majorité des adeptes et prospects sont des personnes engagées, du moins sensibles à la cause environnement et/ ou animale au quotidien. Il ne faut pas négliger le fait que donner du sens fait vendre

8 – La transparence des informations

Lorsque l’image de marque repose sur des engagements éthiques et la promesse d’une production durable et engagée pour la cause animale et/ou environnementale, ceux-ci doivent être fréquemment rappelés, de manière à continuer de renseigner l’audience acquise et convaincre l’audience future

Il est impératif de fournir des preuves, répondre aux interrogations que se posent les consommateurs et prospects.

D’une communication transparente, né la confiance. C’est pourquoi il est important de fournir de bonnes informations, aux bons moments afin de consolider la crédibilité de la structure auprès de son audience. Les consommateurs sont adeptes de contenus efficaces et porteurs de sens.

Attention à ne pas tomber dans la dérive du Greenwashing  ! 

Cette illusion « verte », qui consiste à rendre l’inacceptable, socialement acceptable en manipulant l’opinion publique à des fins purement économiques

L’objectif de la gestion d’une image de marque écoresponsable repose sur des faits avérés et non sur de la théâtralisation ou des informations fallacieuses

Alors pour assurer une image de marque éthique et engagée sur les réseaux sociaux, il faut savoir être cohérent et transparent

En savoir plus :

Adopter une image de marque écoresponsable passe également par les supports et outils de communication externes aux réseaux sociaux en mettant au vert l’ensemble de la stratégie digitale ! 

Vous pourrez retrouver retrouvez toutes les informations nécessaires auprès de deux précédents articles disponible sur notre journal : 

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